
Un stéthoscope : à quoi ça sert, pourquoi l'utiliser ?
Le stéthoscope est utilisé pour pratiquer l'auscultation lors des examens cliniques.
Son apparente simplicité de conception et d'usage est largement contrebalancée par la richesse des informations physiologiques qu'il fournit,
concernant notre état de santé cardiovasculaire, pulmonaire ou abdominale.
Qu’est-ce qu’un stéthoscope ?
Le stéthoscope est un instrument médical qui permet de pratiquer les auscultations, c'est-à-dire l'écoute des sons internes du corps. C'est donc un instrument acoustique qui fonctionne en amplifiant les bruits intérieurs par résonance.
Composition
Un peu d’histoire
Le stéthoscope traditionnel est constitué d'un pavillon recouvert d'une membrane, au dos duquel on peut trouver un second pavillon, en cloche. Le pavillon est relié à une tubulure souple en caoutchouc qui se dédouble et est enfilé sur une armature en métal en Y, la lyre. Celle-ci est réglable en écartement, et porte à ses extrémités les embouts auriculaires, amovibles et interchangeables.Des stéthoscopes électroniques, très sophistiqués et performants (et coûteux), existent mais leur utilisation est réservée à des spécialistes pour des examens spécifiques.
Le médecin écoutait autrefois les sons corporels en posant directement l'oreille sur la poitrine des gens, ce qui était d'une part délicat dans le cas de femmes, et d'autre part très insatisfaisant dans le cas de personnes de forte corpulence.
En 1816, Laennec eut l'idée de rouler en cornet des feuilles de papier pour écouter le cœur d'une patiente très corpulente : l'auscultation médiate était née et le tout premier stéthoscope fut bientôt fabriqué. À force de tâtonnements et d'améliorations,
le docteur Littmann créa en 1961 le stéthoscope à double pavillon qui encore utilisé aujourd'hui.
Les dérives à vouloir faire de la santé un concept scientifique nous invitent donc à revenir à la définition de Leriche dont nous avons essayé de souligner les points d’importance : la santé, un concept vulgaire, la promotion de la douleur au rang de symptôme, l’importance de la fonction, et la souffrance comme réalité pathologique.
25Cet aphorisme s’appuie donc sur une clinique du particulier, sur la demande explicite du patient. Ce qui est l’attention du médecin, c’est la santé du patient. Avec la médicalisation de l’existence, la quête d’une « super-norme », la santé, vidée de son sens existentiel, est devenue de nos jours un enjeu politique.
Les dérives à vouloir faire de la santé un concept scientifique nous invitent donc à revenir à la définition de Leriche dont nous avons essayé de souligner les points d’importance : la santé, un concept vulgaire, la promotion de la douleur au rang de symptôme, l’importance de la fonction, et la souffrance comme réalité pathologique.
25Cet aphorisme s’appuie donc sur une clinique du particulier, sur la demande explicite du patient. Ce qui est l’attention du médecin, c’est la santé du patient. Avec la médicalisation de l’existence, la quête d’une « super-norme », la santé, vidée de son sens existentiel, est devenue de nos jours un enjeu politique.